Les Vulves assassines, c’est DJ Conant, sa grande gueule et ses synthés crasses, MC Vieillard, ses gros muscles au service de son petit sampler, et Sam, véritable génie de la guitare électrique, pour un univers extra-terrestro musical’core. Les Vulves assassines, ça hurle, ça rappe, ça pue et ça laisse Booba sur le bord de la route comme un enfant de chœur paumé. Les Vulves assassines, c’est aussi l’espoir d’un monde meilleur, plus juste, un monde où Pierre Gattaz élèverait tranquillement des chèvres dans le Larzac au lieu de nous pourrir la vie. Les Vulves assassines n’ont pas fait le conservatoire. Elles s’inscrivent dans le courant « fais-le toi-même » à la mode. En cela elles revendiquent un héritage punk classique, mais la liste de leurs inspirations est aussi longue que disparate : électro, rap, new wave, cumbia, drum&bass et j’en passe…
Les Vulves assassines ne chantent pas la mièvrerie en anglais : elles assument leurs propos, en français s’il-vous-plaît. Elles abordent avec un vocabulaire fleuri les sujets importants tels que le chômage, l’état d’urgence, le consentement, l’IVG, la Commune, les gros muscles, et bien sûr l’amour. Elles ont ainsi chanté la vie dans un premier EP sorti en 2015, C’est moi qui t’baise (5 titres) ; puis ont finalisé leur premier album Godzilla 3000 (11 titres) pour une sortie prévue le 13 septembre 2019. Les Vulves assassines vivent avec leur temps, elles sont modernes et émancipées. Elles ont la volonté d’affirmer leur place en tant que gonzesses dans ce monde musical hyper-couillu. Osons le mot : les Vulves sont résolument féministes.
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