Nantes - Pays de la Loire (44) - Loire-Atlantique - France
Actif de 1980 à 1992
« Squealer fait parti de cette cohorte de formations françaises portant haut et fort les couleurs du Heavy Metal dans les années 80. Grand fan d’AC/DC devant l’éternel, Pascal Bailly (Chant) emprunte tout naturellement le titre d’une chanson des australiens pour nommer son nouveau groupe.
Le line up assez fluctuant, mais fini par se stabiliser en 1984 pour la sortie du premier 45t « Devil son ». Leur réputation régionale n’est plus à faire lorsqu’ils décident de sortir leur premier album. Très influencé par les allemands d’Accept, l’opus « D.F.R. » (pour Drinking, Fucking, Rocking) hisse leur renommée aux frontières de l’Hexagone.
Vogue les remarque et les signe pour un album. C’est l’excellent « Squealer’s mark » enregistré et mixé au studio Davout par Gary Lyons (Rolling Stones, Aerosmith, UFO…). C'est Bobby Bruno qui est au management artistique et qui est connu pour son travail avec TRUST et les nantais de TEQUILLA.
L’album est très bien accueilli par la presse , ce qui leur permet de faire la première partie de la tournée française de MOTÖRHEAD. En 1989, ils font parti de la compilation « Hard Rock rendez-vous » et passent dans l’émission Duel sur la cinq en compagnie de la star politique de l’époque : François Léotard.
Squealer est au sommet de son art. En 1990, Laurent Lachater et Yann Chamberlain quittent pourtant le groupe.C’est avec Michel Arnault et Bruno Robert que Squealer enregistre son troisième album « This is what the world is all about ». Auto produit, le disque ne se vend qu’à 5 000 exemplaires. Un nouveau changement de personnel (Bruno Robert quitte le groupe) précipite sûrement une fin inéluctable. En 1992 après plus de 200 concerts, Squealer jette l’éponge. Vogue en profite pour sortir l’unique album live du groupe capté en 1988 à l’Escall de Saint-Sébastien. »