Marie - Jo s'était enfermée
Dans un lointain jardin secret
Un jardin de fleurs fanées
Où nul ne pénétrait
Ses yeux avaient l'gris
Des aubes sans sommeil
Comme s'ils portaient...
Le deuil du soleil...
Elle me disait... La vie tu sais
C'est un placement sans intérêt
Ma tête, mes tripes et mon cœur
J'les laisse au fossoyeur...
J'ai pas l'intention
D'm'accrocher à la vie
J'veux savoir si y'a du paradis
Partir...
Même sur un rafiot d'amour fantôme
Partir...
Quitter les quatre murs de cette piaule
Partir ! Tu comprends...
Donne-moi l'élan... de partir...
Partir...
Quitter les brumes de smog-land
Partir...
Quitter les landes de neige blanche
Partir...
Donne-moi l'élan de partir...
Partir...
J'ai aiguisé ce grand couteau
Derrière son dos
Je l'ai frappée en plein cœur
Elle m'a souri...
Elle s'était cloîtrée
Dans un lointain jardin secret
Voyait dans la mort
Le meilleur passeport
Un rayon d'lumière
Dans l'corridor
Partir...
Même sur un rafiot d'amour fantôme
Partir...
Quitter les quatre murs de cette piaule
Partir ! Tu comprends...
Donne-moi l'élan... de partir...
Partir...
Quitter les brumes de smog-land
Partir...
Quitter les landes de neige blanche
Partir...
Donne-moi l'élan de partir...
Partir...
Elle me disait... Tu sais là-bas il
existe un pays où les gens
n'ont pas de visage !!! Par
peur de voir apparaître le masque
du mensonge...
J'ai aiguisé ce grand couteau
Derrière son dos
Je l'ai frappée en plein cœur
Elle m'a souri...
Elle me disait aussi... Tu sais là-bas
il existe un pays où l'eau est
si pure ! Que les gens
préfèrent mourir de soif plutôt
que de la boire...